31 décembre 2021

Cher journal, je t’écris depuis un an déjà. Pour fêter ça, ce soir je vais faire la fête avec mes meilleures amies, mes héroïnes, elles me soutiennent et ça me fait tellement chaud au cœur de les savoir à mes côtés, je les adore ! Ça va être dingue cette soirée : il y aura Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine, Nathalie & Fabien, Sufei, Isabelle & Olivier. On retrouvera plein d’autres copaines sur le dancefloor bien sûr, et je les aime aussi ! ♡

L’inédit de la semaine : Eros Therapy

10, 9, 8, 7, 6, 5, 4, 3, 2, 1…

Quel Marathon ! Immense merci à nos tipeuses/eurs, et à touste celleux qui nous ont encouragés par de si doux messages… C’est vous qui nous avez fait tenir, avec ce lien intense que nous avons découvert ensemble au fil de toutes ces semaines. Merci d’avoir été fidèles au rendez-vous, on se retrouve tout bientôt ici même… Allez, c’est pas encore l’heure des bilans, là faut danser, bamboche pour tout le monde ! Tiens, sur le son du jour, Eros Therapy, mis en forme par Frédéric, tu va pouvoir chanter, improviser avec tes binious, et bien sûr guincher toute la nuit dessus, c’est une musique dont tu es le héro.ïne ! Alors filme-nous tout ça et fait tourner la cassette, en échange on te met la vidéo de notre dernière soirée au local, tu vas voir y avait du monde !

La vidéo bonus de la semaine : HASTA SIEMPRE, SUBCOMANDANTE

Marcos, La dignité rebelle

Le zapatisme, plus qu’un exemple à suivre, est un symptôme. L’insurrection du 1er janvier 1994 signifie qu’une partie de la population d’Amérique latine refuse d’accepter la logique d’une disparition silencieuse. Le zapatisme n’est pas la règle qui dit aux indigènes des autres pays ce qu’ils doivent faire. Nous partageons plutôt le même sentiment de marginalisation et d’exclusion. Ainsi que la volonté de résistance qui nous pousse à dire : nous ne voulons pas que le monde continue sans nous, nous ne voulons pas disparaître. Mais nous ne voulons pas non plus cesser d’être ce que nous sommes. C’est un processus d’affirmation de notre différence. La lutte des indigènes d’Amérique latine c’est la volonté d’affirmer : nous voulons faire partie de l’histoire nouvelle, de l’histoire du monde ; nous avons quelque chose à dire et nous ne sommes pas disposés à être ce que vous voulez que nous soyons. Nous ne voulons pas nous transformer en sujets dont la valeur sur l’échelle sociale serait déterminée par le pouvoir d’achat et le pouvoir de production.

Ignacio Ramonet & le sous-commandant Marcos

Gros bisous,
Frédéric, Matthias & Sylvain.

Mille mercis à nos ami.e.s musicien.ne.s qui sont passé cette année sur le blog, on vous adore ! ♡ Raphaëlle  »L » Lanadère Yann Péchin Marylou Abdelghani & McG Nicolas Gastard Florent Hamon Fabe Beaurel Bambi On se retrouve l’année prochaine ?

ENORME merci aux Tipeuses/eurs de cette semaine :
Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine, Nathalie & Fabien, Sufei, Isabelle & Olivier.

24 décembre 2021

Cher journal, il est bien tard dans l’année, et si tôt dans l’hiver. Je ne veux pas me laisser endormir par le solstice. L’envie d’hiberner est bien là, le feu intérieur aussi. La nuit s’éternise, la fatigue est routine, et la fête ne m’a jamais parue si lointaine. Et pourtant mon corps, impatient, déjà se meut, m’entraine au dehors. Le froid impitoyable ne m’atteint pas, je suis chanceuse, j’en ai bien conscience. D’un pas décidé je pourfends les ténèbres en laissant ma voix fredonner, vibrer au rythme de mes foulées. Une lumière étincelante m’inonde, je scintille, je deviens un phare dans cette brume de confusion. Mes amies me rejoignent en famille, ensemble nous traverserons la nuit, la saison, le siècle, dans une farandole euphorique et infiniment alerte.

L’inédit de la semaine : Hasta Siempre, Comandante

Happy Birthday Che-Zeus !

Une petite ritournelle pour entrer dans l’hiver en douceur avec vigueur. C’est plaisir, c’est cadeau ! Hasta Siempre, Comandante de Carlos Puebla, chanson écrite non pas pour célébrer la mort du révolutionnaire, mais deux ans plus tôt, en 1965, pour glorifier son départ vers de nouvelles luttes. Alors au passage on aurait pu vous parler de révoltes, de droits fondamentaux à la dignité, de solidarités, de sororité… toutes ces choses et bien d’autres encore qui sont toujours d’actualité bien sûr. Voilà, cette chanson, aujourd’hui, c’est pour garder ce feu allumé, ne pas se laisser endormir par le décorum ni gangréner par les idées mortifères, et danser bien sûr, danser encore, danser toujours.

Hasta Siempre, Comandante

Aprendimos a quererte,
Desde la histórica altura,
Donde el sol de tu bravura
Le puso cerco a la muerte.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.

Tu mano gloriosa y fuerte
sobre la historia dispara,
cuando todo Santa Clara
Se despierta para verte.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.

Vienes quemando la brisa
con soles de primavera
para plantar la bandera
con la luz de tu sonrisa.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.

Tu amor revolucionario
te conduce a nueva empresa,
donde espera la firmeza
de tu brazo libertario.

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.

Seguiremos adelante
como junto a tí seguimos
y con Fidel te decimos :
« ¡Hasta siempre Comandante! »

Aquí se queda la clara,
La entrañable transparencia
De tu querida presencia,
Comandante Che Guevara.

Carlos Puebla

Nous avons appris à t’aimer
Depuis les hauteurs historiques,
Où le Soleil de ta bravoure,
Assiégea la mort.

Ici repose la claire,
L’intime transparence
De ta chère présence,
Commandant Che Guevara !

Ta main puissante et glorieuse
Embrase l’Histoire,
Quand tout Santa Clara
Se réveille pour te voir.

Ici repose la claire,
L’intime transparence
De ta chère présence,
Commandant Che Guevara !

Tu arrives en brûlant la brise
Avec les soleils des printemps,
Pour planter le drapeau
Avec la lumière de ton sourire.

Ici repose la claire,
L’intime transparence
De ta chère présence,
Commandant Che Guevara !

Ton amour révolutionnaire
Te mène à un nouveau projet,
Où l’on attend la fermeté
De ton bras libérateur.

Ici repose la claire,
L’intime transparence
De ta chère présence,
Commandant Che Guevara !

Nous irons vers l’avant
Comme joints à toi, nous continuons,
Et avec Fidel nous te disons :
« Adieu, Commandant ! »

Ici repose la claire,
L’intime transparence
De ta chère présence,
Commandant Che Guevara !

Gros bisous,
Frédéric, Matthias & Sylvain.

ENORME merci aux Tipeuses/eurs de cette semaine :
Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine, Nathalie & Fabien, Sufei, Isabelle & Olivier.