Cher journal, j’ai parfois l’impression, au cœur de la nuit, que ma pensée m’échappe. Mon écriture s’incarne alors sans conscience, et soudain je découvre intriguée les traces manuscrites inconnues. Je ne maîtrise plus le sens ni la forme, les mots ne sont pas de moi. Ou bien d’une autre moi. Ou encore d’un autre – tout court. Mais qui suis-je alors, un hôte ? Un histrion ? Un personnage sans quête, une touriste cacographe ? Un vagabond céleste, l’incarnation d’une divine merveille séculaire ? Une inconnue, assurément. Si je suis plusieurs, qui est »je » ? Me laisser traverser par un visiteur, pourquoi pas, mais où suis-je pendant ma dépossession ? Je somnambule sûrement dans des limbes d’inconscience, ivre d’une danse onirique dont les tremblements agitent mon âme d’un plaisir infini.
Qui parle ?
Trois voix pour l’inédit du jour, une écriture collégiale de Frédéric, Matthias & Sylvain, sobrement intitulée Noctambularium Tremens, parce que nous, le Latin, c’est vraiment notre truc. Là on est en train d’écrire les paroles, tu pourras les chanter à la messe quand tu auras bien retenu la mélodie… Alors c’est parti, entrainement : chante dix fois la partie du trombone, saute dix minutes sur ton lit au rythme du saxophone basse, puis danse en boucle la mélodie de la trompette. Si tu fais ça tous les jours pendant trois semaines tu seras prêt.e : tu nous poke sur les réseaux d’asociaux, on te faxe le texte et le tour est joué, à toi la gloire, veinard.e ! Merci qui ?
♡ Bienvenue aux nouvelles/aux Tipeuses/eurs du blog (toutes les infos ici), qu’iels soient ici infiniment remercié.e.s : Estelle & Antoine.
Session 511 – Mercredi 21 Janvier 1970
Je suis d’abord et avant tout un enseignant (je n’ai jamais été un homme de lettres en soi). Je suis une personnalité qui a un message : vous créez le monde que vous connaissez. Vous avez reçu le don peut-être le plus impressionnant qui soit : la faculté de projeter vos pensées hors de vous-mêmes, en une forme physique.
Ce don entraîne une responsabilité ; or, dans l’ensemble, vous avez tendance à vous féliciter de vos succès mais à accuser la société, le destin ou Dieu de vos échecs. L’humanité a tendance à projeter sa culpabilité et ses erreurs sur l’image d’un Dieu paternel qui doit se sentir fatigué de tant de récriminations.
Le fait est que chacun de vous crée sa propre réalité physique ; et collectivement, vous créez à la fois la gloire et la terreur qui président à votre expérience sur Terre. Tant que vous n’aurez pas compris que vous la créez vous-mêmes, vous refuserez de vous en reconnaître responsables. Vous ne pouvez pas non plus accuser le diable des malheurs du monde, car vous êtes à présent suffisamment développés pour savoir que le diable est une projection de votre propre psyché ; mais vous n’êtes pas encore assez sages pour savoir utiliser votre créativité de manière constructive.
Jane Roberts, Seth Parle – tome I
Traduction Michka Seeliger-Chatelain
Gros bisous,
Frédéric, Matthias & Sylvain.


Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine.
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