10 mars 2023

Cher journal, dans le velours et la touffeur de ce matin qui aurait dû être frileux, saoule de mes délires nocturnes, je rêve encore en me levant somnambuliquement pour me livrer à toi. Le souvenir de ma rêverie s’efface si vite que, le temps de te retrouver, le songe est déjà dissous dans une abstraction brumeuse aux contours nébuleux. Quelque fragment subsiste néanmoins à la surface du vestige sensible de ma nuit. Vertige onirique. Une forme spectrale, floue, presque absente, se tient à distance, semble s’éloigner à mesure que je m’approche. Cependant, je discerne de mieux en mieux son visage ondulant. Le masque change, se défigure en un geste fluide insaisissable, passant d’inconnu à aimé, de familier à Némésis, tourbillon tourmenté, pour enfin se fixer sur un animal totem aux traits familiers quand je suis si proche que je peux l’entendre murmurer de sa voix sourde :
– Danse ! Danse encore, et encore. Danse, tu n’as rien d’autre à faire.

L’avant-première de la semaine : Hinoorz – Chelsea Bridge

J-28

Le compte à rebours est lancé, on est tout excité et impatient, le prochain disque de Journal Intime & Jérémie Piazza : Playtime sort dans un mois, le 07 avril 2023, youpi ! Après vous avoir présenté un premier titre éponyme, puis le télescopage Azy Brd, voici un troisième extrait sous la forme d’un double programme : Hinnorz – Chelsea Bridge, avec en invité le magnifique Marc Ducret ♡ aux guitares (12 cordes & électrique). Le standard Chelsea Bridge a été inspiré à Billy Strayhorn par un tableau de J. M. W. Turner représentant… le Battersea Bridge ! (sic) L’introduction (finalement plus longue que le morceau, et encore, on en a coupé 2-3 minutes, on vous épargne un peu !!!) a pour titre Hinoorz, et est inspirée elle aussi par un tableau de J. M. W. Turner, mais celui… du Waterloo Bridge, plus au nord du Chelsea Bridge :)) Le Battersea Bridge étant au sud du Chelsea Bridge, on s’est dit que ça ferait une moyenne ! Au final tout cela se danse à Londres, sur les rives de la Tamise, à l’aube du XIXème siècle, sous un smog épais et velouté, aux sulfureuses fragrances charbonnées. Koff !

Chelsea Bridge

I was a stranger in the city
Out of town were the people I knew
I had that feeling of self-pity
What to do, what to do, what to do?
The outlook was decidedly blue

But as I walked through the foggy streets alone
It turned out to be the luckiest day I’ve known

A foggy day, in London town
Had me low, had me down
I viewed the morning with much alarm
British museum had lost it’s charm

How long I wondered
Could this thing last
But the age of miracles hadn’t past
For, suddenly, I saw you there
And through foggy London town
The sun was shining everywhere


For, suddenly, I saw you there
And through foggy London town
The sun was shining everywhere

Everywhere
Everywhere
Everywhere

Bill Comstock

Pont de Chelsea

J’étais un étranger dans la ville

Les gens que je connaissais étaient hors de la ville
J’ai eu ce sentiment d’apitoiement sur moi-même
Que faire, que faire, que faire ?
Les perspectives étaient décidément bleues

Mais alors que je marchais seul dans les rues brumeuses
Il s’est avéré que ce jour était le plus chanceux que j’ai connu

Un jour brumeux, dans la ville de Londres
M’a déprimé, m’a mis le cafard
J’ai regardé le matin avec beaucoup d’inquiétude
Le musée britannique avait perdu son charme

Combien de temps je me suis demandé
Cette chose pourrait-elle durer
Mais l’âge des miracles n’était pas passé
Car, tout à coup, je t’ai vu là
Et à travers la ville brumeuse de Londres
Le soleil brillait partout


Car, tout à coup, je t’ai vu là
Et à travers la ville brumeuse de Londres
Le soleil brillait partout


Partout
Partout
Partout

Gros bisous,
Frédéric, Matthias & Sylvain.

Petit jeu : de ces deux tableaux de J. M. W. Turner,
sauras-tu trouver lesquels ne représentent pas Chelsea Bridge ?
ENORME merci aux Tipeuses/eurs de cette semaine :
Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine, Nathalie & Fabien, Sufei, Isabelle & Olivier.

17 février 2023

Cher journal, de combien de mues serai-je l’objet ? Le temps agit sur moi en sculpteur aveugle. Je sens ses mains froides modeler mon être en permanence, et régulièrement j’atteins un point de bascule ou aucun retour en arrière n’est envisageable. L’entropie, impitoyable gardienne du passé, veille aux portes de celui qui n’existe plus. Mais la mutation c’est autre chose encore, une transcendance rare, qui se travaille à long terme, et dont on ne réalise son accomplissement que bien longtemps après avoir franchi la frontière éthérée de l’impossible. Ces transformations profondes je les ai ratées, évitées, je suis passée à côté, mais je les ai aussi cherchées, je les ai convoquées, implorées parfois, guettées souvent, fantasmées follement. Aujourd’hui au seuil d’un possible voyage au long cours vers un avenir mystérieusement attendu, je suis prise d’un vertige sidérant. Et voilà, je saigne du nez…

L’éphéméride de la semaine : Orage à Tonnerre – part II

Tonnerre dans l’Yonne.

Retour dans nos annales pour un nouvel l’éphéméride, histoire de se rafraichir la mémoire. Cette semaine nous nous immergeons dans le disque Extension Des Feux, sorti en 2013, avec deux fidèles invités ♡ merveilleux ♡ : Marc Ducret à la guitare & Vincent Peirani à l’accordéon. Enregistré par Philipp Heck & Guillaume Dulac (coucou Guillaume ♡), co-produit par Romain Léo (big up Romain ♡), ce disque est composé de trois suites écrites par Frédéric, découpées en chapitres. Nous vous proposons la deuxième partie d’Orage à Tonnerre. Après le Bal des Faux Frères et leur Back In Black débridé du mois dernier, là encore ça se danse, mais cette fois-ci ce sera nu sous la pluie… Attention, risque de rhume !

5. FOXFIRE : aventures, missions, triomphes

Des années plus tard, devenue adulte, elle se rappellera la perspicacité du commentaire de Rita : quoique vous fassiez, que vous le fassiez seule ou non, à quelque moment que vous le fassiez, de quelque façon que vous le fassiez, pour quelque raison que vous le fassiez, quelque mystérieux soit le but dans lequel vous le fassiez, n’oubliez jamais que sur l’autre plateau de la balance il y a toujours le néant, la mort, l’oubli. Que c’est vous contre l’oubli.

Joyce Carol Oates, Confessions d’un gang de filles, 1993

Gros bisous,
Frédéric, Matthias & Sylvain.

EXTENSION DES FEUX
Journal Intime, 2013
ENORME merci aux Tipeuses/eurs de cette semaine :
Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine, Nathalie & Fabien, Sufei, Isabelle & Olivier.

20 janvier 2023

Cher journal, il est 23h35 et je sors d’un merveilleux concert de ma bff Clémentine. Je suis toute en joie de ce moment passé dans son univers tangentiel – contrairement aux univers parallèles, ici on s’entrecroise dans des éclats de vie. ♡
Cher journal, il est enfin 19h15, je sors de cette folle journée éreintée et je file au métro, j’ai hâte d’être au concert ! Ça doit être la fatigue mais j’ai une impression étrange de désordre.
Il est déjà 13h27 et je ne suis pas prête pour ce rendez-vous, pétrifiée par une épaisseur chronologique, prise dans une tempête diachronique, sensation de désordre persistant. Il faut que je me bouge, vite.
Il est 09h48, levée depuis plusieurs heures déjà, ai finalement identifié mon trouble : j’ai l’impression de remonter le temps, et que l’avant s’efforce à prendre une place ici et maintenant. Les saillies temporelles que je subis depuis ce soir me laissent sans défense, nue face au vacarme de mon histoire intime. Je vais accueillir ces souvenirs avec bienveillance, d’un regard chaleureusement fraternel, occasion d’apaiser le passé.
Il est enfin hier.

L’éphéméride de la semaine : Back In Black

Back in Past

Avant d’ouvrir ce blog, on avait déjà l’habitude d’enregistrer notre musique sans pouvoir la diffuser largement ni sortir de disque (ou bien sous le manteau). Ce sont donc des presques-inédits que nous aimerions partager avec vous à travers ce rendez-vous dans nos annales, une fois par mois.

Pour ce premier éphéméride, nous vous proposons un retour à la formation séminale de Journal Intime : le trio se rencontre à l’origine au sein de la fanfare Les Faux Frères en 2001 – « Les Bulles » à l’époque (sic). En compagnie des ♡ fabuleux ♡ Fabien Kisoka (saxophone ténor), Fabrice Lerigab & Laurent Di Carlo (batterie décomposée), nous avons parcouru les routes nationales à dos de camion (ce fameux Tour de France 2001, toute une aventure, il faudrait un blog entier juste pour en narrer l’épopée…). Après plusieurs maquettes, nous enregistrâmes un disque qui circula sous le manteau à partir de 2015, Le Bal Des Faux Frères. En voici donc un extrait, Back In Black, adaptation de la chanson d’AC/DC qui signait le retour du groupe écossano-australien (?) après le décès de leur chanteur Bon Scott, et lui rendaient hommage en le transfigurant de retour du royaume des morts, tel un phénix flamboyant surgissant du brasier de l’autoroute pour l’enfer… Oh yeah !

Back In Black

Back in black, I hit the sack
I’ve been too long, I’m glad to be back
Yes, I’m let loose from the noose
That’s kept me hanging about
I’m just looking at the sky ’cause it’s getting me high
Forget the hearse, ’cause I’ll never die
I got nine lives, cat’s eyes
Abusing every one of them and running wild

‘Cause I’m back, yes I’m back
Well, I’m back, yes I’m back
Well, I’m back, back
Well, I’m back in black
Yes, I’m back in black

Back in the back of a Cadillac
Number one with a bullet, I’m a power pack
Yes, I’m in a bang with a gang
They’ve got to catch me if they want me to hang
‘Cause I’m back on the track and I’m beatin’ the flack
Nobody’s gonna get me on another rap
So, look at me now, I’m just making my play
Don’t try to push your luck, just get out of my way

‘Cause I’m back, yes I’m back
Well, I’m back, yes I’m back
Well, I’m back, back
Well, I’m back in black
Yes, I’m back in black

Ah, yeah
Oh, yeah
Take my love
Yeah, yeah
Yeah
Ah, hey yeah
Ooh, yeah

Well, I’m back (I’m back)
Back, well I’m (I’m back)
Back (I’m back)
Back (I’m back)
Back (I’m back)
Back, back in black
Yes, I’m back in black

I’ve hit the sack

AC/DC, Back In Black

De retour en noir, j’me pieute
Y’a bien trop longtemps que je suis parti ! J’suis content d’être de retour
Oui, je me suis défait du nœud coulant
Qui me retenait pendu
Je garde mes yeux rivés au ciel, ça me donne du courage
Oubliez le corbillard, car je ne mourrai jamais !
J’ai 9 vies, des yeux de chat,
Je vais m’occuper de chacun d’eux et me déchaîner !

Car je suis de retour, oui je suis de retour
Bien, je suis de retour, oui je suis de retour,
Bien je suis de retour, de retour
Bien je suis de retour en noir,
Oui, de retour en noir

De retour à l’arrière d’une Cadillac
J’suis le roi de la gâchette, je suis de la dynamite
Oui, je règle mes comptes avec un gang
Va falloir qu’ils m’attrapent s’ils veulent me pendre
Car je suis de retour sur la piste
Et j’annonce la couleur
Cette fois-ci, personne ne me prendra sur le fait !
Maintenant, regarde-moi, je joue juste mon rôle
N’essaie pas de forcer ta chance et barre-toi de mon chemin

Car je suis de retour, oui je suis de retour
Bien, je suis de retour, oui je suis de retour,
Bien je suis de retour, de retour
Bien je suis de retour en noir,
Oui, de retour en noir

Ah ouais
Oh ouais
Prends mon amour
Yeah Yeah
Ouais
Ah, hé ouais
Oh, ouais

Bien, je suis de retour (je suis de retour)
De retour je suis bien (je suis de retour)
De retour (je suis de retour)
De retour (je suis de retour)
De retour (je suis de retour)
De retour, de retour en noir
Oui je suis de retour en noir

J’me pieute

Gros bisous,
Frédéric, Matthias & Sylvain.

LE BAL DES FAUX FRERES
Journal Intime, 2015

Bonus extra n°1 : en 2016 nous avons finalement sorti un enregistrement Live à l’Ajmi du Bal Des Faux Frères que vous pouvez écouter ou vous procurer ici.

Bonus extra n°2 : Le Bal des Faux Frères avec ♡ Marc Ducret ♡ / Live à Berlin / Back In Black
ENORME merci aux Tipeuses/eurs de cette semaine :
Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine, Nathalie & Fabien, Sufei, Isabelle & Olivier.

13 janvier 2023

Cher journal, je suis furieusement habitée. Par le feu, par la foudre. La tempête incendiaire en permanence bouillonne en moi. C’est la danse, la transe qui m’émeut, et je la vois partout, je la ressens tout le temps. Je la cherche, je crois. Tout est prétexte pour laisser jaillir la fièvre. Un instant, une fête, l’anniversaire d’un aimé, d’une amie, la rencontre de l’alter, à la ville, même au cœur de l’immense vide surpeuplé de l’urbanisme citadin. Surtout dans la jungle dépeuplée et dense d’une nature animée. Face à l’animal, au végétal, au cœur du minéral, c’est le règne de l’intense. Partout je sens battre mon pouls, saillir mon sang à travers mes veines effervescentes. Vaines effervescences, folles passions pathétiques. Je suis une flamme qui danse.

L’avant-première de la semaine : Playtime

Jour de fête !

Merci pour vos messages de soutien, nous aussi on est heureux de vous retrouver ici ! Dernier rappel pour Le Livre De La Jungle à Achères ce samedi 14 janvier, à 16h. A noter également que dimanche 15 janvier, à 17h, nous ferons un concert à l’Atelier Des Bourdons, à Gagny (93), nouveau lieu inventé par Marie-Christine Mazzola & Gaël Ascal (infos et réservations : atelierdesbourdons@gmail.com). La bonne nouvelle c’est que ce concert aventureux sera improvisé et enregistré en vue d’une diffusion sur ce blog ! Autant te dire que si tu veux danser dimanche, tu sais où ça se passe…

Aujourd’hui, un son un peu particulier : en avant-première voici le premier titre, Playtime, de notre prochain album, PLAYTIME (oui…), qui sortira le 7 avril 2023 sur le label Neuklang, disque enregistré par Céline Grangey (spéciale dédicace et immense merci infini), mixé par Jerry Square et masterisé par Philipp Heck. Le fabuleux Jérémie Piazza à la batterie & Journal Intime aux cuivres, c’est une chouette histoire qui dure depuis cette tournée mémorable dans les pays Baltes organisée en 2020 par l’inimitable ♡ Charles Gil ♡. Voici donc un extrait du premier disque de ce quartet, écrit par James Campbell, tiré du film de Jacques Tati : Playtime. Et pour jouer avec tout ça, il nous fallait évidemment des invités magnifiques : merci d’accueillir chaleureusement Sébastien Palis à l’orgue B3 & Marc Ducret à la guitare. Allez, maintenant c’est l’heure de la récré ! Tu viens jouez avec nous ? C’est Jérémie le chat…

De l’éclectisme au doute

— Ne crains-tu pas que ce retour aux éléments, que cette simplification systématique dont on semble faire une loi à l’art moderne ne finissent par fixer cet art en général, et l’architecture plus particulièrement, dans une recherche purement théorique et trop intellectuelle pour satisfaire à la fois aux exigences de notre esprit et à celles de notre corps ? L’homme n’est pas un pur esprit. Et quand on voit ces grandes constructions aux lignes unies et surtout ces intérieurs où tout semble répondre à un strict et froid calcul, on se demande si l’homme pourrait se satisfaire d’y demeurer.
— Tu as raison. Ce retour aux éléments primordiaux, cet affranchissement de tout ce qui n’était pas l’élément primordial, répondaient à une nécessité. Il fallait se décharger d’une oppression pour sentir à nouveau la liberté. Mais cette froideur intellectuelle à laquelle on était arrivé et qui ne traduisait que trop bien les dures lois du mécanisme moderne, ne peuvent être qu’un passage. Il faut bien de nouveau retrouver l’être humain dans l’apparence plastique, la volonté humaine sous l’apparence matérielle, et le pathétique de cette vie moderne dont on n’avait vu d’abord qu’une sorte de traduction en langage algébrique.
— De quel pathétique veux-tu parler ?
— De ce pathétique qui est inséparable de toute vie véritable.
— Tu veux dire en somme, retrouver l’émotion.
— Oui, une émotion purifiée et qui peut s’exprimer de mille façons.
Il n’est pas besoin de retourner aux anciennes complications : le seul choix d’une matière belle en soi, et travaillée avec une simplicité sincère y suffit quelquefois. Il fallait reconstruire un idéal capable de satisfaire la conscience moderne la plus générale, sans cependant cesser d’avoir en vue la joie de l’individu et en se gardant de toute outrance.
— Ainsi tu préconises un retour aux sentiments, à l’émotivité !
— Oui, mais encore une fois, à une émotivité purifiée par la connaissance; enrichie par l’idée, et qui n’exclut point la connaissance et l’appréciation des acquisitions scientifiques. Il ne faut demander aux artistes que d’être de leur temps.
— Tu veux dire de vivre avec leur temps et de l’exprimer.
— Oui, sans aucun artifice, d’aucune sorte. L’œuvre belle est plus vraie que l’artiste.

Eileen Gray & Jean Badovici, L’Architecture Vivante, Automne-hiver, 1929

Gros bisous,
Frédéric, Matthias & Sylvain.

PLAYTIME – LE DISQUE
Journal Intime & Jérémie Piazza, 2023
ENORME merci aux Tipeuses/eurs de cette semaine :
Marionette & ses moutons, Anouck & Nicolas, Odile & Christian, Gilles & Dominique, Claude & Cédric, Didier, Kali, Céline & José, Geneviève & Laurent, Lydie & Jean-Georges, Anne & François, Catherine & Daniel, Anne-Laure, Maarite & Charles, Jeanloulou, Anja, Estelle & Antoine, Nathalie & Fabien, Sufei, Isabelle & Olivier.